Usagers des NTIC nous avons pris l’habitude de ponctuer nos échanges virtuels par de petits smileys censés exprimer l’émotion ressentie par rapport à ce qu’on écrit. Mais dans la réalité, sommes-nous aussi à l’aise et aussi à l’écoute de nos émotions ?
Les 4 émotions de base sont la joie, la colère, la tristesse et la peur. Selon notre histoire, notre culture, et la façon dont on nous a éduqués, nous sommes plus à l’aise avec certaines émotions qu’avec d’autres. Nous exprimons certaines émotions spontanément tandis que nous en réprimons d’autres.
Pourtant, elles sont toutes utiles : et oui, imaginez que ce sont des messagères ! Elles nous indiquent que nous avons à répondre à un besoin de notre être, à prendre soin de nous. Si nous réprimons notre émotion, alors nous n’entendons pas le message, et dans la plupart des cas nous ne répondons pas au besoin non plus, alors elle empire. Vous est-il déjà venu à l’idée de ne pas ouvrir votre boîte aux lettres pour ne pas voir le courrier que vous avez reçu ? Alors la boîte déborde, mais ce n’est pas pour cela que vous n’avez pas reçu de courrier…C’est pareil avec les émotions.
Bien sûr, elles peuvent parfois être inappropriées puisqu’elles sont le fruit de notre interprétation de la réalité. Il est important de les accueillir quand même ne serait-ce que pour s’en rendre compte.
Tiens, j’ai dit accueillir : qu’est ce que cela signifie ?
La première étape est de prendre conscience des sensations que nous ressentons et de simplement se dire « là je suis en colère » ou « là j’ai peur »… sans chercher plus loin, juste un constat sans chercher à oublier, étouffer ou nier, comme si vous la regardiez… comme quand vous ouvrez votre boîte au lettre et que vous constatez que vous avez un courrier de telle ou telle personne. Ca n’a l’air de rien, mais nous n’arrivons pas tous à le faire car nous n’avons pour la plupart pas appris.
Je vous le propose en premier exercice : une fois par jour, arrêtez-vous de faire ce que vous faites et demandez-vous quelle émotion vous ressentez à ce moment-là.
Essayez… Est-ce facile pour vous ? Gênant ? Quelles sont vos émotions favorites ? Celles que vous préférez « oublier » ?”
