Il y a quelque temps une amie m’a fait passer une conférence d’Olivier Hamant, biologiste. En voici le lien : https://youtu.be/DvU4jKnzT1I?si=EHOAvO5Kh9S9qbgH
Il y explique comment le vivant, pour traverser les phases de fluctuations, s’appuie sur 2 ressources :
– Il n’est jamais au taquet, toujours à 60/70% de ce qu’il pourrait produire, de façon à conserver suffisamment d’énergie pour donner un « coup de collier » et s’adapter quand c’est nécessaire.
– Il privilégie la diversité à l’homogénéité. Et parfois, c’est ce qui semble le moins performant qui permet au système de survivre.
Il appelle cela la robustesse.
Le biologiste fait le parallèle avec l’entreprise, et suggère de s’inspirer du Vivant : dans ces années où les fluctuations sont toujours plus importantes et imprévisibles, et où la performance exige d’être tout le temps au taquet, d’éliminer les sujets qui le sont moins ou ceux qui ne sont pas dans le cadre, il y a peu de marge de manœuvre pour s’adapter aux fluctuations.
Il propose donc d’aller vers la robustesse.
Pour lui un changement est déjà en marche, grâce à tous ceux qui osent changer de vision et innover dans leur approche.
Comme dans les groupes d’oiseaux migrateurs, ce sont les éléments « des bords », un peu différents, décalés, qui impulsent le virage.
Pour moi, choisir la robustesse c’est accueillir les humains dans l’entreprise pour qui ils sont profondément, encourager l’individuation, les accompagner à monter en conscience et à prendre la responsabilité de leurs besoins, valoriser les compétences inhérentes inhérentes aux personnes, dans toutes leurs diversités.
C’est respecter le rythme et la singularité de chacun pour co-construire, avec cœur.
C’est remettre de la Vie et du cœur dans l’entreprise, la relation au Vivant, pour faire avec et non contre, redonner un sens profond et authentique, plus grand, un sens qui nous dépasse.
Pour un changement en souplesse, cela passe à mon sens par un travail profond et intérieur du dirigeant, sur lui, pour lui, afin qu’il se retrouve et s’aligne déjà avec lui-même.
Je suis heureux d’être de ces personnes, un peu au bord du groupe, qui accompagne les dirigeants dans ce processus.
C’est ma part du colibri pour un monde meilleur😊
